La production de biomasse, alimente le sol pour accroître sa teneur en matière organique (fixation de carbone dans le sol), recycle les éléments minéraux (P2O5,K2O,MgO ...), fixe l'azote atmosphérique grâce aux légumineuses. Ce dernier point est essentiel, car l'un des enjeux pour maintenir un bon niveau de fertilité est le taux de matière organique, sachant qu'un point de MO représente 2400 U d'azote par hectare, les couverts végétaux offrent une source importante d'azote, bon marché de surcroît.
Les résidus végétaux constituent l'alimentation à la vie du sol, plus le couvert produit de matière sèche, plus l'activité biologique est "boostée".
La couverture générée par la biomasse offre une protection contre les aléas climatiques, limitant les effets d'érosion. Mais aussi, elle limite le développement et la prolifération des adventices, phénomène constatée sur une plate-forme d'essais couverts végétaux en 2006 mise en place sur l'exploitation :
on constate bien sur cette vue, qu'à la sortie hiver la zone couverte par la vesce velue est exempt de repousses.
La composition d'un couvert n'est pas dû au hasard :
Il ne fait aucun doute qu'un couvert est l'association de plusieurs espèces, seulement le choix de ces dernières peut donner l'impression d'un casse-tête. Il est le résultat :
d'une association de plusieurs groupes ( crucifères , légumineuses , composées , ... ),
de la prise en compte de la culture précédente et suivante,
d'une combinaison de plantes à port dressé avec d'autres couvrantes,
d'espèces à développement précoce et d'autres tardif,